Rue du Retourne t’en

Spectacle théâtral et musical

Montage à partir de Poèmes de Fernando Pessoa (1888/ 1935), traduction de la Pléïade

Mise en scène : Muriel Coadou et Nathalie Ortega Adaptation: Muriel Coadou

Avec : Muriel Coadou : jeu et chant / Myriam Djemour : chant et jeu / Grégoire Béranger : chant, accordéon, guitare et jeu

Et : Teddy Gauliat-Pitois : Composition musicale avec la participation de Manuel Mendès / Marilyne Paquin : Costumes / Hubert Arnaud : Création et Régie Lumière

Cette création a bénéficié d’un soutien de la ville de Saint-Etienne et d’une aide de la DRAC Rhône-Alpes Partenaire : Chok théâtre et Saison Indépendante de la ville de Saint-Etienne 2005

« Elle s’examine face à face pour bien connaître qui elle est.
Elle est folle c’est une évidence mais quel genre de folie ?
Est-ce d’être plus un poète qu’un être humain?
Ou est-ce d’avoir bien complète la notion d’être peu de chose ? »
« On m’a parlé d’hommes, d’humanité, mais je n’ai jamais vu d’hommes ni d’humanité. J’ai vu plusieurs hommes vertigineusement différents les uns des autres, chacun d’eux séparé des autres par un espace sans hommes. »

« Un bateau semble fait pour naviguer; mais son but véritable, ce n’est pas de naviguer : c’est d’arriver au port. Nous voilà tous en train de naviguer, sans la moindre idée du port auquel nous devrions aborder. Nous répétons ainsi, sur un mode douloureux, l’aventureuse formule des Argonautes : il est nécessaire de naviguer, mais non pas de vivre. »

Il y a, à un moment donné, un livre: « Le livre de l’intranquillité » et un poète: Fernando Pessoa. Derrière cet homme se cachent d’autres hommes, des poètes eux aussi à part entière: Alberto Caeiro, Ricardo Reis et Alvaro de Campos. Le titre d’un des recueils, pour un « cancioneiro » , m’invite à penser aux poèmes de Prévert mis en chanson. Je voudrais chanter la Vie.

Muriel Coadou